VTT des 2 lacs

C’est en 1993 qu’a eu lieu la première organisation d’une randonnée VTT par le Kiwanis Welkenraedt Trois Frontières. Le réchauffement climatique nous touchait déjà, mais on ne s’en rendait pas compte. Les randonnées Ski de fond, qui avaient fait la réputation du club et la fortune de la trésorerie, avaient dû être remplacées par des sorties pédestres. Puis des sorties pédestres, on est passé assez naturellement vers le VTT. Faut dire que ce nouveau mode de contact avec la nature connaissait un succès de plus en plus grand en ce début des nineties. Faut dire aussi que le club comptait alors (et encore aujourd’hui) quelques mordus de cette nouvelle « petite reine » : Jacky, François, Marcel Kessler, André Schoonbroodt et, plus tard, Marc Herzet, qui d’ailleurs préside aujourd’hui au sein du club la commission ad hoc. Une mention plus que spéciale à Marcel qui, depuis 30 ans, « dessine » des parcours de plus en plus nombreux et (presque) toujours renouvelés.
On en est donc aujourd’hui à la trentième année et le succès reste au rendez-vous. La formule reste inchangée : départ dans les ex-installations de l’IRMEP à Schönefeld – Eupen, parcours dans et autour des forêts de l’Hertogenwald, passages le long des berges des Lacs d’Eupen et de la Gileppe, ravitaillements en solide et liquide (évidemment non-alcoolisé !) tous les dix kilomètres, balisage parfait pour une sécurité maximale, au besoin, assistances mécanique et médicale, parc fermé à l’aller comme au retour pour éviter les « emprunts intempestifs », et, cerise sur le gâteau, à la
rentrée, un « salad bar » pour les gourmands et les gourmets. Salad bar que l’on doit au savoir-faire et à l’ingéniosité des « dames »
La formule reste largement gagnante puisqu’on accueille annuellement une moyenne de 600 randonneurs.
Après quelques années d’organisation en solo, le Kiwanis W3F est entré dans le Groupement Gileppe Hautes-Fagnes et bénéficie ainsi d’un data de près de 4000 adresses pour sa promotion, d’un matériel standard pour les « ravitos » et d’une signalisation parfaitement reconnue par les
pratiquants.
Dernière info : avec le développement du vélo « électrique » (aujourd’hui une moitié des VTTistes), les parcours se voient allongés (jusque 75 km) et les « ravitos » donc multipliés. Ce qui ne simplifie évidemment pas la tâche des Kiwaniens attelés au (dé)flèchage et à la signalisation. Mais le sourire
reste au rendez-vous. Il s’agit évidemment de relever chaque année un nouveau défi, celui de la réussite d’une (parmi d’autres) opération Kiwanienne mise sur pied pour ce qui reste l’ADN du
mouvement, « le service des enfants du monde »